Les facéties d'Hippocrate - Morceaux choisis - Le cul

Publié le par Jean Christophe Bataille

 

 

 
 
      

LE CUL

 

            Un nouveau coup d’œil à la salle d’attente : la soubrette ! Un vrai moment de détente ! Elle travaille dans l’hôtel d’à côté. Je l’ai vue plusieurs fois pour des douleurs lombaires. Il faut dire qu’elle marne toute la journée. Elle se penche sans se soucier de ses vertèbres en pliant les couettes. Elle en profite pour exhiber son joli cul ! Pourtant, quand elle intervient, le client est déjà parti ! C’est dommage ! Il ne sait pas ce qu’il rate, le client ! Moi, je le sais parce qu’elle est sacrément bien roulée. Ce qu’elle aime, c’est se montrer en string. Ça a l’air de l’amuser de mettre les mâles en émoi. Plusieurs fois déjà, elle m’a balancé une œillade coquine alors que je l’examinais. Son petit minois est agréable et moi je n’ai rien contre les amours ancillaires. Pourtant, je me méfie toujours... La consultation est un colloque singulier, sans témoin, secret. Je n’aime pas mélanger le cul avec mon métier. D’abord on peut se tromper. Confondre désir et complicité, amour et reconnaissance. Ensuite, il y a le lieu… même si c’est un fantasme pour certains, ce n’est pas le bon endroit.

            Pourtant ma camérière se fait frôleuse quand je viens la chercher. Elle est venue avec son mari.

            — Non tu ne viens pas ! Je préfère être seul avec le docteur…

            Le bourriquet s’exécute, résigné. Elle me suit, pénètre dans mon bureau et se déloque immédiatement, comme s’il n’y avait pas de temps à perdre !

            Je questionne pour calmer le jeu :

            — Que vous arrive-t-il ?

            Elle me laisse entendre qu’elle souffre… un peu… pas trop… Tout en dévoilant la ficelle qui lui sert de culotte.

            — Tournez-vous.

            Qu’ai-je dit ! Je suis assis sur mon tabouret et la chambrière vient coller la raie de ses fesses contre mon futal. Je halète un peu, palpite, tente de reprendre mes esprits ! Ma main se pose sur son épaule gauche et engage un mouvement de rotation qui découvre son torse. Je scrute le rachis… Mais je ne vois que sa poitrine, ferme, opulente, désirable. Elle en profite pour me fouetter le visage avec ses longs cheveux bruns. Une invitation ! Elle se marre. Je tente de garder mon calme. La fille se penche en avant, sous mon ordre. J’examine sa colonne vertébrale, objet de la consultation. J’évite de mater ses fesses… Je pense au mari qui poireaute comme un con dans la salle d’attente. Elle se fait plus pressante ! Me ventouse ! Me quête ! Je la repousse ! J’évite. Un rancard à l’extérieur peut-être ! Mais au cabinet, c’est trop périlleux. J’écourte. Le mari doit trouver le temps long… Pas du tout ! Elle me rassure. Ce soir, elle va tout lui raconter dans le détail ! Ça l’excite, son homme, qu’elle me cherche. Ils vont se faire une soirée ! Une sorte de partouze en différé ! Décidément, je ne comprends rien. Lui, c’est la jalousie qui le fait triquer.

            Je la laisse aller, seule, rejoindre son mec. Drôle de couple…

 
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Commenter cet article
L
<br /> O_O<br /> <br /> <br /> C'est possible des femmes comme ça ?!<br /> J'aurais pas cru ! vous en avez souvent ? Ca doit être éprouvant, quand même....<br /> <br /> <br />
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T
Dure profession que celle de médecin ...
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C
Tu casses un mythe, j'ai toujours pensé que les médecins hommes étaient supra-humains.<br /> Grace à toi, je me refais les visites dans ma tete pour etre sure... lol
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G
Elle t'as pas sucé ? Parce que sucer c'est pas tromper :-)
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L
crotte alors !
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